Les 25 et 26 novembre 2019, la Fédération nationale de l’immobilier, la FNAIM, a profité de son Congrès annuel pour dévoiler le symbole de reconnaissance des professionnels de son secteur. En effet, contrairement aux notaires, huissiers, médecins et pharmaciens, la profession n’en avait pas encore. Or, après la reconnaissance des titres d’agent immobilier, d’administrateur de biens et de syndicat de copropriété par la loi Elan de novembre 2018, il semblait nécessaire à la FNAIM de créer un insigne pour les représenter. Pour ce dernier, c’est la déesse romaine du foyer, de la maison et la famille qui a été choisie, à savoir Vesta, et qui est accompagnée de la devise « Lucere defendere » (« éclairer et défendre »).
Un signe de reconnaissance réservé aux détenteurs de la carte professionnelle
Pour Jean-Marc Torrollion, président de la FNAIM, un instrument de clarification était nécessaire pour achever « la conquête de notre identité professionnelle ». Dès lors, cet insigne officiel représentant la déesse Vesta est destiné aux titulaires d’un des titres cités dans le paragraphe précédent et donc, d’une carte professionnelle. Pour l’instant, il n’est pas obligatoire car l’Etat n’a pas encore pris de décret ou d’arrêté l’officialisant juridiquement. Néanmoins, les agents immobiliers, les administrateurs de biens et les syndics de copropriété peuvent l’apposer au fronton de leurs locaux ou sur leurs cartes de visite. D’autant que ce symbole n’est pas là pour interférer avec une enseigne. En fait, il assure le même rôle que le caducée des pharmaciens et du corps médical par exemple.
Qu’est-ce que cela signifie pour les clients ?
Pour les consommateurs, ce symbole a une fonction rassurante car il signifie le respect de la réglementation. Il vient clarifier les compétences des différents acteurs. Il s’agit donc, en quelque sorte, d’un signe de sécurité. Il les informe aussi que la profession d’agent immobilier est réglementée, ce qu’aujourd’hui, de nombreux Français ignorent. Comme l’indique la FNAIM, il apporte « une lecture simple aux consommateurs ». Elle espère donc qu’au fil du temps, la déesse Vesta sera aussi connue que le caducée des médecins et pharmaciens, ou que l’insigne des notaires et des huissiers. En attendant, elle poursuit ses discussions avec l’Etat afin que cette nouvelle identité visuelle soit entérinée par un décret ou un arrêté.
